Chronos Intérim au cœur de la compétition Rand’Auvergne 2019

Les 29 et 30 juin dernier avait lieu à Ambert, la 29^ème édition de la Rand’Auvergne. Cette course d’enduro (une discipline de moto tout terrain) a vu s’élancer plus de 500 participants !
Sous un soleil de plomb, Pascal, notre responsable d’agence sponsorisé par Chronos Intérim, retrace pour nous sa participation à l’édition 2019 de la Rand’Auvergne.

A C’QUI PARAIT …

Ce week-end se déroulait la deuxième course de mon programme 2019 : LA RAND’AUVERGNE
La Rand Auvergne dans le monde de l’enduro c’est une course un peu spéciale puisque c’est un Enduro Classique : une « classique » c’est une course ouverte au plus grand nombre (dès lors qu’on arrive à s’inscrire) qui n’a pas de difficultés majeures sur le parcours.
Dans le cas de la Rand’, on parle d’enduro classique parce que le samedi matin, ça n’a rien de pépère, c’est même sélectif, comme un enduro… Mais nous allons voir tout ça dans ce petit résumé.

Jour 1 : On part en reconnaissance

Arrivés sur place le vendredi en fin de matinée, sous une chaleur accablante, on part reconnaître les deux premières spéciales sous 40°. Inutile de préciser qu’il faut s’hydrater, même pour marcher.
Une fois nos deux heures de marche effectuées et un petit bol de salade de pâtes englouti, direction le contrôle administratif et technique. Le phare de la 300 montre des signes de faiblesse…. Première petite sueur froide (ça fait du bien avec cette température vous me direz mais je n’y pense pas sur le coup) et moto rentrée au parc jusqu’au lendemain pour le départ de 09h18.

Jour 2 : Samedi matin : il fait chaud … et je vais avoir chaud !

Top départ

Toujours un peu de stress avant le départ et puis c’est la libération lorsque le speaker nous donne le top. Et là, on a 5,3 km de répit, oui, oui 5,3 c’est ce qui est écrit sur le compteur lorsque l’on arrive au pied de la première difficulté. Un bouchon se forme déjà. Pas de panique, ça ne semble pas insurmontable mais on coupe les moteurs en attendant que les gars devant passent… Mais c’est surtout le temps qui passe, et là, miracle, surgit de la forêt un Marshall qui nous indique une deuxième trace, allez, tout le monde passe et ça se débloque, c’est reparti.

En fait en guise de sélectif, le parcours du samedi matin est carrément « dur ». Pour celui qui n’a pas l’habitude des montées dans les pierres et qui n’a pas la bonne moto avec un peu de physique, ça va être compliqué. Pour ma part, le couple de la 300 fait le boulot et tout se passe bien. Première spéciale effectuée sans accroc avec un temps qui n’est pas fantastique mais ce n’est que la première et il en reste 9.

Le début des galères

Me voilà donc embarqué dans le CH2 et là, galère… La galère parce qu’au bout d’un moment, l’embrayage ne fonctionne plus ; dans les montées c’est gérable mais dans les descentes le moteur entraîne tout le temps et du coup les difficultés commencent à être délicates à enchaîner. Si bien qu’en sollicitant le frein arrière il surchauffe et à partir de là il ne va plus que fonctionner par intermittence. Grâce à l’assistance, l’embrayage sera réparé mais le frein arrière c’est une autre histoire. Je vais donc faire toutes les spéciales du week-end avec un frein qui marche qu’une fois sur deux.

Pas grave vous me direz, y’a que les lâches qui freinent et puis je peux me servir du frein avant.

 

Mais ça va m’handicaper dans 9 spéciales sur 10, des spéciales toutes magnifiques où l’on peut rouler à vue en laissant le moteur prendre des tours à gogo. Bref le pied… Quand on peut freiner !

On termine d’ailleurs le samedi avec une spéciale à côté d’Ambert de toute beauté, des grandes courbes bien lisses sous une chaleur écrasante.

Dernière petite séance de mécanique, et dernière grosse frayeur lorsque la beta ne démarre plus, plus de démarreur, plus d’éclairage, bref y’a un petit pépin. Mais miracle, ça repart à 5 min du temps limite.

Dimanche matin : il fait moins chaud… mais ça ne freine toujours pas !

On part 1 heure plus tôt le dimanche matin, heureusement il fait fra… heu, il fait moins chaud. Le sélectif du samedi matin est bien loin de nous, on s’élance pour 160 km de roulant.

Les spéciales sont toujours aussi superbes, un coup vallonnées, un coup à plat, c’est le top, enfin ça le serait si… Lors de la 1 ère spéciale, rebelote !
Au bout de la moitié de la spéciale, le frein ne marche plus, je suis obligé de lever le pied et ça va être comme ça toute la journée. Je serai juste épargné lors de la dernière spéciale à moitié sur le goudron, mais ça ne sera pas plus glorieux pour autant, un anglais (et oui il y a des anglais à la rand’) me tombe dessus au premier virage ! On est dans les derniers et pour doubler ça va être chaud mais j’arrive quand même à dépasser quelques concurrents sur une petite spéciale super amusante.

Après 3 tours, c’est la fin de la spéciale, on rend les transpondeurs et on peut retourner chez nous.

Résultat final : 283 sur 479 et 58^ème vétéran.

Hé ouais ce n’est pas chouette vous me direz, mais bon, j’ai rempli la mission numéro un du papa motard : rentrer en un seul morceau à la fin de la course.

Un grand merci !

Et c’était une belle course avec une assistance au top, la meilleure que je n’ai jamais eue. Merci à Sébastien, Chiara, Maribel, mon Lucas et tous ceux qui étaient là.

C’était aussi un super moment avec les copains et la copine du moto club : Dédé, Touf, Maxime, Adrien, Domi, Flo et Tracy. Ça a d’ailleurs été toujours plus sympa de faire des courses avec les membres du Moto Club de l’Emblavez. Toujours sympa depuis 20 ans.
Ho punaise. 20 ans, ça commence à faire 20 ans et voilà que je parle comme un vieux mais à c’qui parait je commence à l’être…. Et à c’qui parait c’était ma dernière course. Ça fait bien flique (pour être poli) mais à c’qui parait c’est comme ça…

Merci encore à mes sponsors :

• Chronos Intérim
• Stéphane Plazza Le Puy
• Alti Buro
• Atelier 2 G PUB
• Absolute Moto 43